Rituel du coucher : clé d’une bonne nuit de sommeil pour bébé
On sait à quel point le sommeil de bébé est prioritaire, tant pour lui que pour nous, parents.
Mais, comme pour tout ce qui tourne autour de la parentalité, rien n’est simple. Le parcours est semé d'embûches.
C’est pourquoi bon nombre de jeunes parents sont passés par la case « calmer bébé » à l’heure du dodo.
On constate alors que le rituel du coucher a toute son importance et est indispensable, à tout âge.
Zoom sur ce temps avant de dormir, essentiel pour un sommeil serein.
Au sommaire :
1 - Le rituel du coucher, c’est quoi ?
2 - Pourquoi les enfants ont-ils peur de la séparation ?
3 – Conseils pour un rituel du coucher réussi
Le rituel du coucher, c’est quoi ?
Le rituel du coucher instaure des habitudes, pour apprendre à l’enfant à s’endormir dans de bonnes dispositions.
En effet, il permet de préparer les plus petits à la longue séparation de la nuit.
Par définition, le mot rituel désigne une cérémonie solennelle au cours de laquelle les participants pratiquent un ensemble d’actes ou de pratiques réglées.
Rassurez-vous, nul besoin de faire appel aux dieux de la nuit ou du sommeil, en dansant tout en chantant des paroles difficiles à prononcer pour mettre en place un rituel du coucher.
Enfin, vous pouvez toujours essayer, mais nous ne vous garantissons pas le résultat…
Ce qu’il faut retenir, c’est que ces actes sont toujours effectués de la même manière, dans un ordre précis.
Il en est de même pour le rituel du coucher, qui marque une période en fin de journée.
C’est donc un passage vers l’endormissement qui permet de donner des repères à l’enfant, de l’accompagner et le sécuriser.
Au-delà du moment de partage que représente le rituel du coucher avant que l’enfant ne sombre dans les bras de Morphée, c’est avant tout des minutes rassurantes pour l’enfant.
Le fait qu’il prolonge la mise au lit, et demande toujours plus (un dernier câlin, un verre d’eau, etc.), montre que ce passage vers l’endormissement ne joue pas son rôle de rituel sécurisant pour lui.
Vous devrez alors opérer quelques ajustements et définir clairement le rituel du coucher qui saura apaiser votre enfant.
Le jeu en vaut la chandelle, pour qu’il s’endorme tranquillement.
Par sa répétition, le rituel rassure : il donne des repères connus à l’enfant et lui indique que tout va se passer comme la nuit précédente.
Nombreux sont les enfants qui souffrent de ces peurs, qui peuvent même être qualifiées de terreurs.
La peur de la séparation est bien présente et est tout à fait normale.
Pourquoi les enfants ont-ils peur de la séparation ?
L’angoisse de séparation est une étape normale dans le développement de l’enfant qui survient souvent aux alentours de l’âge de 8 mois.
C’est l’âge auquel l’enfant commence à comprendre qu’il est une personne à part entière.
Jusque-là, il pensait être un prolongement de ses parents.
Cela a deux incidences majeures : l’enfant commence à avoir peur ou être intimidé face à des inconnus, et il a peur d’être abandonné.
Lorsque l’enfant ne voit pas son parent, rassurant, il pense qu’il est parti pour toujours.
On évoque beaucoup de cette peur lorsque l’on dit que l’enfant n’a pas acquis la permanence de l’objet.
Ça signifie qu’il pense que lorsqu’il ne voit plus quelqu’un ou quelque chose, ce dernier a disparu.
Il n’a pas conscience que ce qu’il ne voit pas existe toujours.
Cette peur de séparation est donc très présente au moment du coucher.
D’autant plus que le sommeil est étroitement lié à la disparition, dans le monde de la nuit où le silence et l’obscurité dominent.
Se coucher est donc la peur de disparaître pour l’enfant. Il passe d’un monde où il est actif (il rigole, joue, etc.), à un monde où il est inactif dans lequel il ne contrôle plus rien.
L’enfant est désorienté lorsqu’il fait nuit, il perd ses repères et ne sait pas où il va, et où l’endormissement va l’emmener.
Nos tout-petits voient leur corps disparaître dans la pénombre, ainsi que ceux des adultes rassurants qui l’entourent.
L’angoisse de séparation est donc le fait que l’enfant ait peur de perdre l’un ou ses deux parents.
Instaurer un rituel du coucher permet donc à l’enfant d’apprendre à s’endormir seul, après avoir été rassuré par des actes répétés.
Il comprend au fil des jours que le cycle se reproduit, et qu’à chaque réveil il retrouve ses figures d’attachement.
L’apaisement fait place aux angoisses, pleurs et terreurs.
Conseils pour un rituel du coucher réussi
Coucher les enfants peut s’avérer être un vrai combat à mener.
Avec un peu de patience, le temps de trouver le rituel qui convient à chacun, votre enfant finira par prendre des habitudes qui l’accompagneront vers une bonne nuit de sommeil.
Si vous ne savez pas comment mettre en place un rituel du coucher, voici quelques conseils qui vont vous aider à instaurer une routine.
Pour les tout-petits, ce rituel peut par exemple se caractériser par des objets qui vont lui permettre d’être rassuré.
Comme pour remplacer votre présence. Certains auront besoin d’une veilleuse, d’autres qu’on leur chante une berceuse, ou encore de bruits blancs (sèche-cheveux, aspirateur, etc., mais, rassurez-vous, de jolies peluches font cela très bien pour éviter de brancher tous vos appareils électriques le soir).
Ainsi, mettez l’enfant en pyjama, faites-lui un câlin en le berçant puis déposez-le dans son lit.
Avant d’éteindre la lumière, mettez en route les appareils dont il a besoin, parlez-lui pour le rassurer, faites-lui un bisou et quittez la pièce.
Cet ensemble de petites choses peut aider votre bébé à faire ses nuits.
Pour les plus grands, le rituel du coucher est rythmé par une série d’actes, parmi lesquels nous retrouvons souvent : pipi, pyjama, brossage de dents, lecture de l’histoire du soir, câlin et dodo.
C’est un peu schématisé, mais cela reflète pourtant bien la réalité.
Ces petits gestes réalisés toujours dans le même ordre servent d’une part à le rassurer, et petit bonus, permettent également de le rendre autonome.
Comme il sait ce qu’il doit faire, il peut le faire seul, ou accompagné.
Ces exemples sont les plus répandus, mais chaque famille possède son propre rituel du coucher.
Ainsi, ce qui fonctionne chez les uns peut ne pas fonctionner chez les autres.
Nous vous proposons quelques pistes à explorer si vous êtes à court d’idées :
- Laisser à l’enfant un moment de calme dans sa chambre, seul, s’il en ressent le besoin ou le réclame.
- Ritualiser ce moment par des mots ou des dessins, en rappelant chaque soir à l’enfant les étapes qui vont suivre avant d’aller au lit. Même s’ils le savent, certains ont besoin qu’on leur répète tous les soirs.
- Acheter ou faire soi-même un planning de routine, comme un petit imagier représentant les différents moments qui précèdent le coucher.
- Laisser une veilleuse ou la lumière du couloir allumée.
- Faire un petit massage ou une série de caresses pour trouver l’apaisement avant le sommeil.
- Proposer à l’enfant de raconter sa journée une fois qu’il est couché dans son lit pour un moment agréable et plein de gratitude.
- Dire bonsoir et faire un bisou à toutes ses peluches si c’est important pour votre enfant.
Si chaque enfant a ses besoins bien précis, il existe tout de même quelques prérequis qui vous assureront que votre enfant s’endorme rapidement.
Le premier, évitez de surstimuler votre enfant avant de dormir.
Ainsi, les minutes qui précèdent le coucher ne sont pas le bon moment pour jouer à cache-cache ou faire la course jusqu’à la salle de bain.
Préférez des activités calmes.
Dans le même esprit, parlez doucement et tamisez les lumières pour créer une ambiance propice à l’endormissement.
Nul besoin de vous préciser de proscrire les écrans.
La lumière bleue est un hyper stimulant qui perturbe l’horloge circadienne en la remettant à zéro, ce qui réactive le cerveau.
Pensez à délimiter le temps que vous réservez au rituel du coucher en fixant un début et une fin.
Si vous restez longtemps auprès de votre bébé, vous lui envoyez le signal que, vous-même, n’êtes pas en capacité de vous séparer de lui.
Comment pourrait-il alors s’endormir tranquillement ?
Pour que la chambre devienne un lieu où l’enfant se sente bien, il est préférable que les actes rythmant le rituel de coucher se passent dans la pièce où on le couche.
Ainsi, après le dîner, proposez un jeu calme, une comptine et des câlins dans sa chambre, avant de le conduire petit à petit dans son lit.
Enfin, veillez à ce que votre enfant ait une bonne literie. Pour que le sommeil soit de qualité, il est important d’avoir un bon matelas et un oreiller adapté.
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Nous l’avons vu, un rituel du coucher bien rodé et une bonne literie permettront à votre enfant de partir sereinement dans les bras de Morphée.
Vivez autant que possible ce moment qui précède le sommeil comme un plaisir partagé en famille.
Le passage vers le monde de la nuit n’en sera que plus apaisant pour tout le monde.